Et si l'hiver était l'autre saison des salades tout en couleurs ? Ma salade d'endives aux fruits de saison...

Comme beaucoup, pour moi l'été est la saison des salades et l'hiver plutôt celle des... soupes. Sauf que l'hiver c'est bien bien long et certains jours j'ai envie d'autre chose que de me réchauffer l'estomac et même au contraire des envies de fraîcheur hivernale, des envies de salades craquantes et croquantes dans mon assiette.

Mais l'hiver n'est pas aussi généreux en jolis légumes pouvant finir en salade que l'été, tomates, concombres, petits poivrons et courgettes ou encore petites fèves et jolis haricots sont partis passer la mauvaise saison au chaud sous d'autres latitudes... Heureusement les saisons étant bien faites pendant que les uns s'en vont d'autres les remplacent et la saison froide est pour moi la saison de l'endive !

Sauf que pour les miens contrairement à moi l'endive... L'amertume a toujours été pour moi un plaisir, mais un plaisir qui n'est donc pas partagé par les miens. 

Mais comme je ne suis pas contrariant avec les goûts de mes mangeurs domestiques, j'utilise maintenant régulièrement dans mes plats deux types d'endives. Pour les miens la douce endive produite par Les nouveaux producteurs du Nord, une petite endive qui garde tout son croquant mais qui se révèle effectivement plus... douce. Et pour mon côté de l'assiette leur endive de pleine terre au goût plus relevé, plus amère parce que l'endive sans amertume... Et comme ça tout le monde peut se savourer l'endive !

Et aujourd'hui j'ai eu envie de mettre l'endive en salade en compagnie de fruits de saison, poires et figues et quelques autres petites choses, histoire de donner du croquant et du craquant à ma salade !

Ma salade d'endives aux fruits de saison...

Ingrédients :

Pour la salade : 6 petites endives (il y a deux sortes d'endives dans ma salade mais une c'est bien aussi) – 1 poire – 4 petites figues – 2càs de graines de grenade – 2càs de noix de pécan – 2càs de pousses mélangées ou d'une seule sort)

Pour la sauce : 5cl de crème liquide entière – 1càs de jus de citron – 2càs d'eau chaude – sel et poivre – de l'huile de noix

Commencez en préparant la sauce, une sauce que j'ai voulue aussi légère que parfumée. Mettez la crème dans un bol, ajoutez le jus de citron et mélangez. La crème va alors s'épaissir, ajoutez l'eau chaude, juste ce qu'il faut pour la détendre et laissez refroidir. Quand elle est bien froide salez, poivrez et ajoutez un beau trait d'huile de noix et mélangez de nouveau.

Préparez alors la salade. Coupez les endives en quatre dans la longueur et enlevez le cœur. Pelez la poire, enlevez le cœur puis coupez-la en quartiers. Coupez les figues en 8.

Déposez les endives et les fruits dans une grande assiette, parsemez dessus les graines de grenade, les noix de pécan grossièrement hachées et les pousses. Arrosez le tout de sauce et d'un dernier trait d'huile de noix.

Vous pouvez retrouver les différentes endives proposées par Les nouveaux producteurs du Nord sur leur site et sans doute trouver endive à votre... goût, parmi tous les formats, douce ou de pleine terre, blanches ou rouges et bien entendu bio !

Mais pourquoi, bon et des endives au jambon ça serait pas une bonne idée... est-ce que je vous raconte ça...

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Mon trio de saumons à la crème d'avocat parce qu'un c'est bien et trois c'est...

Le saumon depuis longtemps fait partie des presque incontournables des fêtes... Bon, presque parce que ces derniers temps ce joli poisson a été bien maltraité par certains et beaucoup ont renoncé à le présenter sur leur table de peur de le voir subitement repartir de l'assiette au premier coup de fourchette à la vitesse d'un coureur du tour de France vers son bassin d'élevage en ondulant de la tranche... A force de mauvais traitements on ne s'étonnerait presque plus de rien... presque.

Cela étant, pour peu que l'on fasse un peu attention, on peut facilement s'éloigner du pire et quelquefois même atteindre le meilleur ! Et personnellement il y a quelques petites choses que je regarde avant de me jeter à la mer avec l'espoir de m'attraper un bon saumon fumé.

Avec le saumon je suis très sauvage... et quand je ne trouve pas... eh bien je fais avec et je regarde comment pousse la bête, pas D’OGM, pas d'antibiotiques, une alimentation venant plutôt de la mer et un joli label qui me dit, par exemple, qu'il est estampillé Bio et encadré par un cahier des charges bien chargé... Le saumon ne pouvant plus me raconter sa vie, je fais attention à ce que me racontent les étiquettes.

Reste que si le saumon est bon, il faut aussi qu'il soit bien traité après et là aussi il y a quelques autres petites choses que je regarde, le salage au sel sec, le frottage à la main, un fumage au bois, plutôt long, et un tranchage à la main... Et généralement quand tout cela apparaît dans la présentation de la bestiole il n'est pas rare que je passe un bon moment en sa compagnie.

C'est tout ce que j'ai retrouvé dans les saumons de La Maison J.Barthouil que j'ai utilisés pour cette recette et même quelques petites choses de plus faites par les mains des hommes, le filetage, l'écaillage, la scarification... et encore d'autres comme le long fumage au bois d'aulne dans une fumée constamment renouvelée... et d'autres encore... Et je dois dire que j'ai passé plus qu'un bon moment en leur compagnie !

Mon trio de saumons à l'avocat !

Ingrédients : 3 tranches de saumons sauvages différents si possible (un écossais, un baltique et un norvégien en ce qui me concerne) - 1 bel avocat – ½ càc de gingembre frais râpé fin – ¼ càc de zeste de citron vert – 1càc de jus de citron vert – 2 tiges de coriandre - 1càs d'huile d'olive – 2càs de pistaches – 1càs de graines de courge –2càs de graines de grenade - sel et poivre

Mettez dans un mixer le gingembre, le zeste de citron vert, la coriandre et la moitié des pistaches et hachez le tout très très finement. Ajoutez le jus de citron vert et l'huile d'olive et mixez bien le tout. Ajoutez enfin l'avocat coupé en morceaux, salez et poivrez et mixez jusqu'à obtenir une crème fine.

Déposez des rangs de crème d'avocat dans l'assiette, vous pouvez aussi le présenter plus classiquement, et intercalez les tranches de saumon roulées. Terminez en parsemant les pistaches restantes et les graines de courges grossièrement hachées et les graines de grenade, un filet d'huile par dessus l'avocat et les graines et un dernier coup de poivre sur les tranches de saumon et c'est fini !

Vous pouvez retrouver la Maison J. Barthouille 41 rue Charlot à Paris dans le 3e mais je vous préviens c'est un lieu de perdition pour les gourmands... ou simplement sur la toile là : La Maison J.Barthouil

Mais pourquoi, aller chercher les saumons dans les fjords ça serait une bonne idée... est-ce que je vous raconte ça...
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Et si on finissait l'année en parlant de vin ? Accords mets vins et mes gougères aux truffes pour les écureuils...

Le vin, c'est toujours compliqué... ou presque ! Il suffit pour le « simplifier » d'oublier, oublier les mots du vin qui souvent font que l'on n'ose pas, de penser plaisir, son plaisir, et à ses propres envies. Bon, une fois dit ça on reste souvent devant des rangées et des rangées de bouteilles avec toujours la même question, mais qu'est-ce que je pourrais bien choisir pour accompagner mon p'tit plat, mon apéro entre copains ou tel ou tel dessert... Donc facile à dire et pas toujours simple à faire !

 

Du coup j'ai adopté un principe enfin simple, d'abord un vin et après on voit ! Et plusieurs vins ça permet de voir plus largement encore... C'est comme ça que je découvre d'abord quelques bouteilles et que je me dis ensuite, la prochaine fois... Bon forcément ça « m'oblige » à goûter mais ce n'est pas la partie la plus désagréable d'une rencontre avec un vin.

C'est comme ça que j'ai goûté il y a peu de temps un coffret de trois vins qui propose une idée maline, enfin je trouve, découvrir un viticulteur à travers trois de ses produits. Trois vins différents, pas trop, puisque du même terroir, du côté de l'Entre-Deux-Mers, avec la même philosophie, mais aussi trois portes ouvertes vers des plaisirs différents. 

Ces trois vins sont proposés par Avenue des vins dans un coffret qui après avoir été proposé pour Noël, va être proposé le long de l'année et va vous permettre un petit tour bien agréable du côté de bordeaux et du Château de Camarsac en compagnie de Thierry Lurton. Trois vins et une idée, une promenade rassurante du côté de Bordeaux en bonne compagnie avec un blanc Entre-Deux-Mers et deux rouges Bordeaux supérieurs.

Et une fois goûtés ces trois-là, je me suis dit que l'un d'eux, la cuvée prestige du Château de Carmasac, serait un bon compagnon, suffisamment intense et parfumé pour résister et bien accompagner des gougères au parfum de truffe ! Et comme il me restait quelques brisures de truffes...

Mini-gougères à la truffe pour les écureuils...

Ingrédients : 24cl d'eau – 60g de beurre – 150g de farine – 150g de Comté (plutôt vieux le Comté) – 4 œufs – 1 ou 2càc de brisures de truffe (encore une fois j'ai utilisé les brisures de truffe de la maison Beaumont) - 30g de noisettes finement hachées - sel et poivre

Portez à ébullition, dans une casserole, l'eau et le beurre avec pincée de sel. Retirez du feu et versez d'un coup la farine. Mélangez vivement jusqu'à obtenir une pâte qui se décolle des parois de la casserole. Remettez à feu doux et faites sécher la pâte une minute en la remuant bien. 

Versez votre pâte dans un batteur et faites tourner, utilisez la pale de votre batteur, faites tourner à petite vitesse jusqu'à ce que la pâte refroidisse un peu. Toujours en tournant versez les œufs un par un et laissez-les bien s'incorporer. 

Arrêtez de battre, ajoutez le Comté et les brisures de truffe, ajustez en sel et poivre et mélangez à la cuillère.

Versez votre pâte dans une poche à douille et faites des petits tas d'environ 3cm de diamètre, vous pouvez aussi utiliser une cuillère. 

Parsemez les noisettes sur les mini-gougères et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une 18 à 20 minutes. Sortez-les alors du four et laissez-les tiédir sur une plaque.

Vous pouvez éventuellement garnir vos gougères avec une petite crème battue et un peu de brisures de truffe...

Vous pouvez retrouver ces vins sur Avenue du vin par là : Coffret vigneron Château de Camarsac

Mais pourquoi, bon et maintenant direction une autre région ??? est-ce que je vous raconte ça...
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Un calendrier malin et des livres et une tarte aux brocolis sans gluten... et avec bien d'autres choses au menu !

Ça fait un moment que je ne vous ai pas parlé de mon potager... forcément, c'est un peu l'hiver ! Et l'hiver quand le froid est froid, le potagiste que je suis regarde ses carrés en se disant que là, décidément, c'est pas la saison pour aller planter sa binette. N'empêche que j'y pense et que je prévois déjà mes prochaines plantations. Enfin j'y pense...

C'est un de mes problèmes potager, le temps qui passe et qui, quelquefois, file plus vite que ma mémoire potagère. Et c'est comme ça que l'année dernière j'ai planté quelques tomates à l'heure où les premières récoltes devaient déjà commencer et forcément elles étaient à peine vertes quand la mauvaise saison fut venue...

Du coup l'arrivée d'un calendrier malin proposé par Terre Vivante, le calendrier du potager bio, un calendrier qui donne les jours et surtout surtout les dates de plantations, risque, à moi et quelques autres potagistes oublieux, de sauver nos récoltes à venir ! D'ailleurs j'ai déjà vu que les plantations de l'ail allaient bientôt arriver...

Et comme Terre Vivante propose aussi des livres et notamment les deux derniers de Frédérique Barral titrés Mes tartes sans gluten et Repas d'enfants sans gluten et que ces livres donnent la part belle aux fruits et aux légumes et de bien belles idées pour utiliser les productions potagères, je me suis dit que ça ne serait peut-être pas une si mauvaise idée que d'en parler en même temps !

Je n'ai aucun problème avec le gluten, ma p'tite boulangère pourrait vous le dire, elle qui me voit passer chaque matin, enfin en fin de matinée, pour lui demander ma baguette pas trop cuite. Du coup on pourrait se demander quel est l'intérêt pour ceux qui, comme moi, sont compatibles au gluten ? Les livres de Frédérique Barral, ont pour intérêt principal pour moi et donc mes congénères de proposer de nouvelles manières de faire, de me faire découvrir de nouveaux produits et de nouvelles associations !

Parce que forcément se passer du gluten, c'est surtout se passer de la farine, pas que, mais surtout, et ça certaines fois ça demande un peu d'imagination, surtout quand on s'attaque aux tartes ! Et au fil des pages de ses deux ouvrages vous découvrirez que la cuisine 'sans' peut aussi devenir une cuisine avec... avec de l'imagination et de la création !

Et pour illustrer ces recettes j'ai eu envie d'une tarte aux brocolis, parce qu'une jolie tête verte traînait dans mon frigo, une recette que j'ai très largement remise à ma sauce...

Ma tarte aux brocolis sans gluten... et avec bien d'autres choses !

Ingrédients :

Pour la pâte : 150g de farine de riz – 30g de fécule de pomme de terre (ou de maïs) – 30g de poudre d'amande – 5g de téguments de psyllium blond (je pense qu'on peut s'en passer... mais comme j'en avais j'en ai mis) – 30g d'huile d'olive pas trop parfumée – 1 œuf – 60g d'eau froide (ajoutez-en un peu plus si la pâte est encore trop friable) - sel

Pour la garniture : 1 tête de brocoli – 1 ou 2 oignons rouges (des petits c'est 2, et un gros c'est... un) – 90g de tofu soyeux – 90g de crème de soja cuisine (le mot crème est souvent absent donc du soja cuisine) – 90g de boisson végétale au riz (la prochaine fois j'utiliserai du « lait » d'amande) – 2càs d'amandes effilées – 1càc de curry – sel et poivre

Commencez par la pâte. Mettez dans le bol d'un mixer (vous pouvez aussi le faire à la main mais comme les jours sont courts...) la farine de riz, la fécule, la poudre d'amande, les téguments de psyllium et quelques pincées de sel et mélangez. Ajoutez l'huile d'olive et l’œuf et mélangez. Ajoutez enfin l'eau peu à peu, la pâte va alors se décoller des parois (n'hésitez pas à ajouter un peu d'eau si la pâte reste trop cassante). Roulez la pâte en boule et mettez-la au frais pensant une quinzaine de minutes.

Videz-la sur un plan de travail généreusement fariné, avec de la farine de riz bien sûr, donnez-lui une forme de disque puis mettez-la dans votre moule et étalez-la avec les mains en la faisant un peu dépasser du moule, ça c'est pour qu'elle ne se rétracte pas trop. Vous pouvez aussi essayer de faire, comme le propose l'auteure, de l'étaler entre deux feuilles de papier de cuisine puis de la glisser dans le moule et de retirer la feuille du dessus.

Faites alors précuire la pâte, en mettant dessus une feuille de papier de cuisine et de la farine ou des poids de cuisson, pendant 10 minutes dans un four préchauffé à 180° puis enlevez la feuille de papier de cuisine et poursuivez la cuisson 5 minutes.

Pendant ce temps taillez le brocolis en petits bouquets, j'ai coupé en deux les plus gros, puis faites-les cuire dans une casserole d'eau salée bouillante pendant 3 minutes, l'auteure préconise 15 minutes mais je trouve que 3 c'est bien suffisant quand on aime comme moi les légumes encore bien croquants... Égouttez-les, jetez-les dans un saladier d'eau bien froide puis égouttez-les de nouveau en insistant bien.

Préparez ensuite la garniture, fouettez les œufs puis ajoutez le tofu, la crème de soja, la boisson végétale au lait et le curry, salez, poivrez et fouettez de nouveau en insistant bien !

Versez sur le fond de tarte puis déposez dedans les brocolis, l'oignon émincé finement et les amandes.

Enfournez une trentaine de minutes dans un four préchauffé à 180°.

Mais pourquoi, bon et maintenant on cuisine sans quoi ? est-ce que je vous raconte ça...

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Angèle sa guinguette et son livre... Et ses falafels à ma manière !

Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais de la cuisine d'Angèle en vous parlant de son premier livre et de mon passage dans une de ses guinguettes, c'était par là, Délicieusement Green. Mais je n'avais pas encore croisé la jeune cuisinière et je ne savais donc pas si elle ressemblait à sa cuisine. Et pour la sortie de son nouvel ouvrage La guinguette d'Angèle, les nourritures bienfaisantes, toujours paru chez Marabout, j'ai eu la chance de passer un p'tit moment en sa compagnie les mains dans la farine... enfin pas vraiment dans la farine mais en tout cas dans un tas d'autres ingrédients.

Et à cette occasion Angèle s'est révélée au naturel et je dois dire qu'elle ressemble vraiment à sa cuisine, tout en fraîcheur, sans artifices ni faux-semblants, et avec un sourire qui vous illuminerait même une nuit d'hiver islandaise... Autant dire que je risque encore plus d'avoir envie de dévorer ses petits plats ! Et en rentrant de cette agréable soirée de découvertes je me suis dit que j'allais jeter un œil sur son livre...

Pourtant je sais que je ne dois pas ouvrir le moindre livre de cuisine tardivement, même si j'ai déjà le ventre repus, je le sais, je le sais, je le... surtout un livre que j'ai une bonne chance de trouver à mon goût.

Et ce qui devait arriver... Je l'ai feuilleté, j'ai failli dévorer bien des pages, j'ai remarqué qu'Angèle aime les goûts et les parfums marqués, et vraiment ça ! Et donc que ses recettes sont goûteuses et parfumées grâce aux épices et aux herbes qu'elle utilise généreusement. Parce que si la cuisine d'Angèle est équilibrée, elle ne néglige pas non plus la générosité. J'ai voyagé en sa compagnie parce qu'elle attrape bien des influences pour les mettre à sa sauce, à travers ses bowls, ses granolas, ses salades... Et surtout surtout j'ai découvert bien des manières de faire et des produits venant de la cuisine verte, végétarienne et végan qu'Angèle maîtrise si bien.

Et voilà comment de page en page, de je me suis retrouvé très très tardivement ce soir-là à préparer ses falafels à ma manière... Du coup il n'est presque pas utile de vous dire que je vous conseille son livre et qu'en cette période où on aime offrir vous tenez là une bonne idée de cadeau gourmand !

Les falafels d'Angèle à ma manière...

Ingrédients :

Pour les falafels : 250g de pois chiche cuits (utilisez plutôt des pois chiche que vous faites cuire vous même plutôt qu'une boîte, c'est plus long mais tellement bon!) - 5 tiges de menthe effeuillées – 5 tiges de coriandre – 1 oignon nouveau – 2 gousses d'ail – 1càs de tahini – le jus et le zeste finement râpé d'1 citron vert – ½ càc de cardamome en poudre – 2càs d'huile d'olive – 30g de polenta – 1petit piment – sel – de l'huile d'olive

Pour la sauce : le jus et le zeste finement râpé d'1/2 citron vert – 1 yaourt à la grecque (ou en version végan comme Angèle 1 yoghu de soja) – 2càs de tahini – sel et poivre

Commencez en préparant les falafels. Mettez dans un mixer, les feuilles de menthe et les tiges de coriandre entières, l'oignon nouveau, les gousses d'ail et le piment égrené et hachez le tout finement. Ajoutez les pois chiches et mixez sans trop insister, il faut qu'il reste de petits morceaux de pois chiche et pas obtenir une pâte lisse. Versez cette pâte dans un saladier et ajoutez le tahini, le zeste et le jus du citron vert, la cardamome, l'huile d'olive et la polenta et mélangez le tout.

Formez avec cette pâte des boulettes d'environ... j'ai hésité pour une fois et donc j'ai fait deux tailles 30g pour des falafels généreux ou 20g pour d'autres plus raisonnables, à vous de choisir votre bonne taille ! En tout cas posez-les alors sur une plaque couverte de papier de cuisine, vous pouvez comme moi les arroser d'une goutte ou deux d'huile d'olive, ou pas, et enfournez-les pendant une vingtaine de minutes dans un four préchauffé à 180°en faisant tourner les falafels de temps en temps.

Pendant ce temps préparez la sauce, là c'est facile, on mélange tous les ingrédients dans un bol avec un peu de sel et beaucoup de poivre, enfin à votre goût, et c'est prêt.

Quand les falafels sont prêts vous n'avez qu'à les servir encore tout chauds en compagnie de la sauce.

Et comme je suis très falafels j'ai eu envie de vous reproposer une recette déjà parue il y a quelques temps que vous pourrez retrouver en cliquant sur la photo juste en dessous.

Mais pourquoi, et si je refaisais l'étonnant gâteau cru de ce soir-là... est-ce que je vous raconte ça...

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Une dernière idée pour la route ? Simplement des œufs et un peu de... truffe ! Omelette soufflée à la truffe...

Avec le temps je me rends compte que j'aime moins passer de longues heures derrière mes fourneaux pour un seul et unique repas. Bon, c'est peut-être aussi parce que depuis quelques années mes journées sont composées de cuisine du matin au soir et du soir au matin, du coup je suis peut-être moins disposé à me lancer dans une longue longue soirée de préparation... peut-être un peu moins.

C'est sans doute pour ça que je me tourne de plus en plus souvent vers la cuisine simple, parce que simple ne veut pas dire mauvaise, loin s'en faut ! Et ce soir j'ai eu envie de l'ingrédient sans doute le plus simple mais qui permet aussi un nombre de recettes presque infini... j'ai eu envie d'une recette d’œufs !

J'avais depuis un moment dans le viseur une recette proposée par Jean Imbert, une recette d'omelette soufflée, toute simple dans ses ingrédients, des œufs, qu'il parfume lui de quelques champignons et que j'ai eu envie quant à moi de faire passer du côté noir de la cuisine en lui ajoutant juste un peu de... truffe. Et pour cela j'ai utilisé les brisures de truffes de la maison Beaumont, une maison familiale qui vit la truffe au quotidien du côté du sud-ouest là où justement... poussent les truffes, une préparation qui se prête parfaitement à l'occasion.

Omelette soufflée à la truffe...

Ingrédients pour une omelette : 3 œufs – 1càs d'huile de tournesol – 15g de beurre – 1càc de brisures de truffe – sel et poivre

Cassez les œufs dans un saladier, salez, poivrez et fouettez-les jusqu'à obtenir une consistance très très mousseuse. Il faut vraiment que ce soit une mousse légère pour obtenir une omelette bien soufflée, donc je ne saurais trop vous conseiller de sortir un fouet électrique et d'oublier le fouet à main.

Quand vous aurez obtenu une mousse aérienne ajoutez délicatement les brisures de truffe.

Faites chauffer l'huile à petit feu dans une poêle assez grande, vous allez voir que les œufs prennent vraiment beaucoup de volume, et laissez cuire jusqu'à ce que les œufs commencent à se décoller de la poêle. Soulevez délicatement l'omelette d'un côté et glissez un petit morceau de beurre, faites de même à trois ou quatre endroits. Le beurre va alors faire dorer l'omelette.

Quand elle a terminé de cuire, elle doit encore être bien bien mousseuse, repliez-la et servez-la sans attendre, une omelette soufflée c'est comme un soufflé, aussitôt fait, aussitôt mangé sinon ça retombe !

Vous pouvez aller voir la vidéo de Jean Imbert si vous voulez voir la consistance des œufs et comment soulever les côtés, quelques images valant mieux que de longs discours ! Elle est là : Son omelette soufflée.

Mais pourquoi, bon et un dessert simple ça donnerait quoi... est-ce que je vous raconte ça...
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Il y a souvent des drôles de post-it sur mes plats où j'ai marqué... pas touche ! Et le plus fondant des gâteaux très chocolat et amande !

Quand on ne prépare pas à manger que pour manger... Oui je sais, ça comme début ça peut déjà étonner celui qui de passage regarde dans mon frigo et à qui je dis, ça c'est pas pour manger... alors qu'il allait mettre la main sur un gâteau, un fromage ou n'importe quoi d'autre. Donc quand on ne prépare pas à manger seulement pour manger, eh bien des fois faut avoir la prudence à l’affût parce que sinon les affamés domestiques risquent de t'attraper ta prochaine photo, le joli plat qui justement l'attendait, la photo, et te le dévorer !

Du coup chez moi quand tu ouvres le frigo tu te retrouves souvent face à des post-it qui t'expliquent la vie et surtout ce que tu peux ou pas manger. Et ce n'est donc pas rare que certains plats soient estampillés d'un plus que définitif Pas touche ! 

Parce qu'au début j'avais bien tenté d'être pédagogue, d'expliquer le pourquoi et le comment du fait que l'on ne pouvait pas tout de suite mais qu'après... Et donc je faisais des romans fleuves sous forme de post-it qui entraînaient de nouvelles questions sur la date du après et tout ça et tout ça... Du coup j'ai arrêté la pédagogie et je suis passé au plus explicite en écrivant... Si tu touches mon plat je t'arrache le bras !

Et depuis je dois dire que les discussions et les accidents sont quand même beaucoup beaucoup plus rares.

Et depuis hier soir il y avait donc sur mon gâteau au chocolat qui devait refroidir un Pas touche ! que j'ai enfin pu enlever aujourd'hui après lui avoir enrubanné la tête de jolies ganaches...

Le plus fondant des gâteaux très chocolat et amande !

Ingrédients :

Pour le gâteau : 6 œufs – 120g de sucre en poudre – 180g de beurre mou – 120g de poudre d'amande – 150g de chocolat au lait - 1càs de cacao en poudre

Pour le dessus : 50g de chocolat au lait – 50g chocolat blanc aux amandes (j'ai utilisé le chocolat amande Nestlé dessert) – 70g de crème liquide entière – 1càs d'amande effilées légèrement dorées

Commencez en préparant le gâteau.

Séparez les blancs et les jaunes des œufs.

Fouettez les blancs en neige.

Ajoutez les jaunes au sucre en poudre et fouettez pour obtenir un mélange mousseux. Ajoutez le beurre mou et fouettez encore. Ajoutez la poudre d'amande et mélangez. Faites fondre le chocolat et incorporez-le au reste en même temps que le cacao et mélangez encore.

Incorporez enfin les blancs délicatement.

Couvrez un moule d'environ 22cm de diamètre de papier de cuisine ou de Fata Carta (film transparent de cuisson) et versez-y la pâte.

Étalez-la bien au fond du moule et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant environ 45 minutes.

Sortez-le puis laissez-le complètement refroidir, complètement sinon le dessus va fondre...

Pour préparer le dessus c'est très simple, ce sont des ganaches.

Mettez séparément les deux chocolats dans des petits saladiers.

Séparez la crème de la manière suivante, 40g dans un bol et les 30 restants dans un autre et faites chauffer au micro-ondes, il faut que ce soit bien chaud. Ensuite versez les 40g sur le chocolat au lait et les 30g sur le chocolat blanc aux amandes, couvrez chaque petit saladier avec une assiette puis laissez reposer 3 minutes. Mélangez alors et s'il reste des petits bouts de chocolat qui n'ont pas fondu, repassez un peu au micro-ondes et remuez de nouveau.

Quand c'est bien mélangé, au frais pendant 2 ou 3 heures, il faut que le mélange ait un peu durci.

Là, vous pouvez fouettez séparément chaque ganache jusqu'à ce qu'elle devienne joliment mousseuse, laissez reposer un peu, une quinzaine de minutes puis étalez sur le gâteau. Il n'y a plus qu'à parsemer les amandes effilés sur le chocolat et à déguster !

Vous pouvez aussi mettre votre gâteau un peu au frais si vous l'avez préparé à l'avance, mais pensez à le sortir une bonne demi-heure avant de le consommer.

Mais pourquoi, j'avais pas un autre gâteau d'ailleurs en attente moi... est-ce que je te raconte ça...

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Quand Yotam Ottenlenghi passe au sucré je me caramélise de bonheur ! Et gâteau coco, amandes et framboises !

Il y a des noms qui provoquent un drôle de phénomène chez moi, il peut être n'importe qu'elle heure de la journée, très tôt ou très très tard, je peux même sortir à peine de table, de la douche ou tomber du lit... certains noms provoquent donc un long long gargouillis venant de mon centre vital, mon estomac ! Et la seule traduction de ce bruit m'est connu, il veut dire que j'ai l'appétit en position furieuse !

Et le nom de Yotam Ottolenghi, depuis ses autres livres, Plenty, Jesuralem... jusqu'à ma visite à une de ses adresses londonienne a toujours provoqué ce type de gargouillis significatif ! Sauf que depuis toujours j'ai associé son nom aux plaisirs du salé et qu'en recevant son dernier livre paru chez Hachette Cuisine réalisé avec Helen Goh, j'ai forcément vu le Sweet rouge suivi de 100 recettes de douceurs qui barrent la page et j'ai bien senti que j'ai alors eu l'estomac interrogatif... Gargouillis or not gargouillis, semblait-il penser.

Il n'a pas fallu de nombreuses pages feuilletées à la va vite pour le convaincre qu'en passant au sucré Yotam Ottolenghi restait le même, toujours aussi inspiré, toujours traversé par une multitude d'influences et surtout surtout toujours aussi diablement gourmand !

Et tout y passe, biscuits et bouchées et petits gâteaux, d'autres gâteaux beaucoup moins petits et cheesecakes, tartes et tartelettes, entremets, friandises et confiseries, tout est expliqué, déplié, commenté, raconté... Parce que si ce livre se cuisine, il se lit aussi ce qui pour moi forcément rajoute une couche de plaisir. 

Bien sûr toutes les recettes ne sont pas simples, ni toutes compliquées d'ailleurs, et vous demanderont donc quelquefois un peu de temps, mais je pense que les odeurs qui s'élèveront de votre cuisine en préparant les petits plaisirs de Yotam Ottolenghi risquent de provoquer chez vos mangeurs la même étrange réaction que celle que son nom provoque sur mon appétit.

Alors si vous ne craignez pas d'affronter ce livre que l'auteur avoue avoir pensé appeler tout simplement « sucre », de vous affronter aux plaisirs proposés par ce duo-là, n'hésitez pas et découvrez l'univers sucré de Yotam Ottenlenghi et Helen Goh et vous verrez qu'il vaut largement ses autres livres beaucoup plus salés !

Et pour illustrer ce savoureux goûtage, j'ai eu envie d'un de ces plaisir qui vous embaument la cuisine, un gâteau aussi furieusement croustillant dehors que fondant dedans... Son gâteau coco, amandes, myrtille que j'ai un peu remis à ma sauce notamment en utilisant des framboises, ma p'tite faiblesse à moi...

Gâteau coco, amandes et framboises

Ingrédients : 180g de poudre d'amandes – 60g de noix de coco râpée – 210g de sucre en poudre – 90g de farine – ½ sachet de levure chimique – ¼ càc de sel – 4 œufs (des gros) – 180g de beurre fondu – 2càc de zeste de citron – 120g de framboises (vous pouvez utiliser des framboises surgelées) – 30g d'amandes effilées

Beurrez et chemisez avec du papier de cuisine (j'ai utilisé de la Farta Carta mais le papier de cuisine c'est très bien) un moule rond d'environ 21cm.

Mélangez dans un saladier la poudre d'amande, la noix de coco, le sucre, la farine, la levure et le sel.

Fouettez sauvagement les œufs dans un autre saladier puis ajoutez le beurre fondu et fouettez de nouveau. Ajoutez le zeste de citron et fouettez de nouveau.
Versez le contenu de ce saladier sur le mélange farine/amande/coco et fouettez bien le tout.

Ajoutez les framboises et mélangez cette fois avec une cuillère sinon vous allez les écraser au fouet.

Parsemez la moitié des amandes effilées au fond du moule puis la pâte. Lissez la pâte, elle ne va pratiquement pas se lisser en cuisant donc lisez bien puis parsemez les amandes effilées restantes.

Enfournez dans un four préchauffé à 160° pendant une cinquantaine de minutes, vérifiez la cuisson avec un couteau qui doit ressortir propre et si c'est nécessaire ajoutez un peu de temps. Sinon sortez-le du four, laissez-le refroidir puis démoulez-le en le retournant sur une assiette couverte de papier sulfurisé. Vous pouvez le déguster encore tiède ou froid à vous de voir !

Mais pourquoi, je me demande quel autre nom pourrait me faire ça... est-ce que je vous raconte ça...

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Une pointe de légèreté dans un monde de... Trois recettes légères et gourmandes et des playlists malines au menu !

Quand je me demande ce que je vais servir à ma table à Noël, que ce soit pour les habitants de la maison ou pour des amis de passage, j'ai toujours le même problème, créer un menu qui ne ressemble pas à un mélange fait de bric et de broc, qui soit donc un tant soit peu équilibré, gourmand et si possible avec plein de légèreté... Ce qu'attendent généralement mes mangeurs domestiques ou de passage à cette occasion.

 

Bon, pour ce qui est de la gourmandise généralement, ça, je sais faire mais pour le reste...

Du coup, quand Bridélice m'a proposé de créer un menu « Mes menus de fêtes à prix mini, effet maxi ! » et m'a aussi proposé de créer une playlist autour de ce menu, je me suis dit que tous ceux qui comme moi ont du mal à mettre les entrées, les plats et les desserts ensemble pourraient bien trouver cette idée bien maline et même bien bien maline !

Habituellement nous faisons tous des playlists mais il s'agit souvent de musiques, de musiques ayant pour point commun de pouvoir s'écouter ensemble... Du coup une playlist qui se mange c'est pratiquement la même chose, sauf qu'elle ne s'écoute pas ! Vous pouvez donc piocher dans ma playlist et composer votre propre menu... à vous de choisir donc : Ma playlist  Mes menus de fêtes à prix mini...

Capuccino aux champignons 

Pour 4 personnes

Temps de préparation : 5 minutes

Temps de cuisson : 25 minutes

Ingrédients : 450g de champignons de Paris coupés en morceaux - 10g de beurre -50cl de bouillon de légumes - 20cl de crème liquide légère Bridélice - 60g de mascarpone - 1càc de noisettes en poudre - 2 échalotes hachées finement - Sel et poivre

Fouettez ensemble la crème liquide Bridélice et le mascarpone jusqu'à obtenir une chantilly.

Faites revenir les échalotes dans le beurre 3 minutes à feu moyen en remuant régulièrement, ajoutez les champignons et laissez cuire 1 minute à couvert. Ajoutez le bouillon, salez et poivrez, portez à ébullition puis remettez à feu doux et laisser cuire 20 minutes.

Réservez la moitié du bouillon dans un bol et mixez le contenu de la casserole finement. Ajoutez du bouillon selon la consistance souhaitée.

Servez le velouté de champignon puis la crème au mascarpone et terminez en saupoudrant les noisettes.

Roulé de dinde aux marrons et purée de patates douces 

Pour 4 personnes

Temps de préparation : 10 minutes

Temps de cuisson : 25 minutes

Ingrédients : 1 blanc de dinde de 600g environ - 1 douzaine de châtaignes cuites - 2 patates douces épluchées et coupées en morceaux - 30cl de crème liquide légère Bridélice - 2 càs d’amandes grossièrement hachées - 2 tiges de cerfeuil effeuillées - 20g de beurre - 1càc de fond de volaille - Sel et poivre

Faites préchauffer votre four à 180°.

Ouvrez le blanc de dinde en 2 et répartissez les châtaignes au milieu, salez et poivrez, puis ficelez l’ensemble.

Enfournez après avoir déposé le beurre par-dessus et laissez cuire 20 à 25 minutes en arrosant avec le beurre fondu de temps à autre.

Pendant ce temps, dans une casserole mettez les patates douces, couvrez d’eau, salez et faites cuire 20 minutes à partir de l’ébullition. Jetez l’eau de cuisson, versez 20 cl de crème liquide légère Bridélice et passez le tout au mixer plongeant.

Une fois la viande cuite, réservez-la au chaud et versez dans le plat 10 cl de crème liquide légère Bridélice, le fond de volaille, poivrez et mélangez rapidement.

Servez la purée de patates douce dans les assiettes puis le roulé de dinde coupé en tranches, nappez avec la sauce et saupoudrez avec les amandes et le cerfeuil.

Trifles mangue passion

Pour 4 personnes

Temps de préparation : 10 minutes

Temps de cuisson : 3 minutes

Ingrédients : 1 mangue coupée en cubes - 2 fruits de la passion - 2càs de sucre en poudre - 1 bombe de crème fouettée Bridélice - 4 tranches de quatre-quarts coupées en cubes - 20cl de crème anglaise Bridélice - 5cl d’eau

Dans une casserole, déposez la pulpe des fruits de la passion, le sucre et l’eau puis portez à ébullition, baissez le feu et laissez cuire 3 minutes en remuant régulièrement. Filtrez à l'aide d'une passoire fine.

Dans le fond de 4 verrines répartissez le sirop de fruits de la passion, les cubes de quatre-quarts puis de mangue et enfin la crème anglaise et la chantilly.

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Mais pourquoi, c'est dommage que ça ne soit plus le temps des fraises chantilly... est-ce que je vous raconte ça...

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Il est chou mon kale... Mini-gougères au pesto de kale !

J'ai toujours plus aimé les gens que la bouffe qui nous unit avec certains... bon en fait ça dépend des plats et des gens... Mais généralement donc plus les gens ! Et hier soir, j'ai eu la chance de découvrir un nouveau visage de ceux que l'on voit apparaître certaines fois derrière les blogs, j'ai croisé Manon qui tient une jolie cuisine virtuelle au nom qui lui va bien The Kitchen of Hapiness...

Et en découvrant son blog, en discutant avec elle, ça m'disait bien quelque chose, j'avais comme l'impression que j'étais effectivement déjà passé par chez elle. Mais je suis comme les bulots qui ne se souviennent que la mer monte et descend quand il se retrouvent sur le sable ou sous l'eau... J'avais donc juste la très très forte impression d'avoir déjà feuilleté ses pages mais...

Et puis en rentrant à la maison je suis allé revoir par chez elle, ramasser quelques jolies recettes parce que sa table est foutument bonne, et puis ne retrouvant plus où j'avais bien pu déjà passer par chez elle, j'ai juste tapé son nom, enfin celui de son blog dans le truc sur le côté de mon navigateur où je « range » comme des penses-bêtes les cuisines où je me dis que je dois repasser... Bon ranger est un concept relatif comme je l'ai souvent dit ici, moi j'ai une méthode je range par piles, enfin sans le s à vrai dire, puisque c'est souvent une seule et unique pile... et à ma grande joie de bulot, j'ai effectivement retrouvé un marque ta page virtuel qui m'emmenait vers son pesto au kale ! Je n'avais donc pas rêvé et je pouvais attendre la marée basse pour respirer.

Du coup au lieu de « ranger » à nouveau le lien je me suis dit que le kale qui sommeillait dans mon frigo...

Mini-gougères au pesto de kale !

Ingrédients :

Pour le pesto de Manon : 40g de kale – 6cl d'huile d'olive – 3càs de pistaches – 3càs de parmesan râpé fin – sel et poivre

Pour les mini-gougères : 24cl d'eau – 60g de beurre – 150g de farine – 150g de parmesan râpé fin – 4 œufs – 1 belle càs de pesto de Manon (vous pouvez même aller jusqu'à 2càs je pense) - sel et poivre

Commencez en réalisant le pesto. Plongez le chou dans une casserole d'eau salée bouillante pendant une minute, si vous voulez que le chou garde une jolie couleur pensez à mettre aussi un peu de bicarbonate dans l'eau. En tout cas après, sortez-le, égouttez-le, passez-le sous l'eau froide puis directement dans un saladier d'eau bien froide. Egouttez encore bien bien.

Mettez les pistaches et le parmesan dans un mixer et mixez le tout assez finement. Ajoutez le chou et redonnez quelques tours de mixer, ajoutez l'huile, un peu de sel et de poivre et mixez une dernière fois, le pesto est prêt !

Préparez alors les gougères. Portez à ébullition, dans une casserole, l'eau et le beurre avec pincée de sel. Retirez du feu et versez d'un coup la farine. Mélangez vivement jusqu'à obtenir une pâte qui se décolle des parois de la casserole. Remettez à feu doux et faites sécher la pâte une minute en la remuant bien. 

Versez votre pâte dans un batteur et faites tourner, utilisez la pale de votre batteur, faites tourner à petite vitesse jusqu'à ce que la pâte refroidisse un peu. Toujours en tournant versez les œufs un par un et laissez-les bien s'incorporer. 

Arrêtez de battre, ajoutez le parmesan et le pesto, ajustez en sel et poivre et mélangez à la cuillère.

Versez votre pâte dans une poche à douille et faites des petits tas d'environ 3cm de diamètre, vous pouvez aussi utiliser une cuillère. 

Parsemez éventuellement avec des pistaches hachées fin fin et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une 18 à 20 minutes. Sortez-les alors du four et laissez-les tiédir sur une plaque.

Vous pouvez éventuellement garnir vos gougères avec une petite crème battue et un peu de pesto bien sûr !

Mais pourquoi, bon et d'ailleurs avec des pâtes ça serait bien aussi... est-ce que je vous raconte ça...

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Et si je me farcissais la papaye ??? Papaye farcie aux fruits exotiques et coco !

Depuis un certain temps l'avocat se farci de toutes les manières, je ne sais pas si vous avez remarqué ça, alors que pendant longtemps le pauvret était tout juste bon à être noyé de vinaigrette ou encore pire disparaître sous des mayonnaises de toutes sortes. Mais aujourd'hui c'est donc fini et le beau vert connait son heure de gloire.

Sauf qu'à force de me garnir l'avocat et ben j'ai comme une lassitude, l'avocat par-ci, l'avocat par-là... Du coup en traînant mon regard sur les étals je me suis demandé si d'autres fruits et légumes ne mériteraient pas qu'on s'intéresse à leur cas et à force de chercher mon regard est tombé sur une papaye !

La papaye avec sa jolie couleur mais aussi avec son goût et ses saveurs qui laissent penser qu'on tient là une mijaurée dans ce domaine, elle est des fois fadette la papaye, des fois... Mais en lui ajoutant quelques fruits tout aussi exotiques qu'elle, on pourrait peut-être lui redonner la vitalité qui lui manque certaines fois ! Et me voilà donc parti à me la farcir elle aussi...

Papaye farcie aux fruits exotiques et coco !

Ingrédients : 1 belle papaye – 1 petit bol de mangue coupée en cube – 1 petit bol de fruit du dragon coupé en cube (n'hésitez pas utiliser d'autres fruits si le dragon est trop difficile à attraper !) - le jus d'1/2 citron vert – ¼ de càc de zeste de citron vert - 1gousse de vanille - 2càs de sucre en poudre – 4càs d'eau – 10cl de crème de coco - 2 tiges de menthe effeuillée

Commencez en réalisant un petit sirop en mettant dans une petite casserole, le jus de citron vert, le sucre en poudre et l'eau. Grattez la gousse de vanille au dessus de la casserole et ajoutez la gousse. Portez le tout à ébullition puis baissez le feu et laissez épaissir 4 ou 5 minutes en faisant attention à ce que ça ne réduise pas trop sinon ça va vite tourner au caramel brûlé. Retirez la gousse de vanille et laissez refroidir.

Coupez la papaye en deux et enlevez les graines.

Quand le sirop est froid arrosez les demi-papayes avec la moitié de ce sirop, garnissez avec les cubes de mangue et de fruit du dragon. Arrosez ensuite les fruits avec la crème de coco, parsemez les feuilles de menthe et le zeste de citron vert et terminez en arrosant le tout avec le sirop restant, il ne vous reste plus qu'à déguster !

Mais pourquoi, bon et maintenant qu'est-ce qu'on pourrait bien se farcir en attendant les tomates... est-ce que je vous raconte ça...

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