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Crème de haricots de Soissons comme à Beyrouth... Parce que décidément j'aime quand les cultures se mélangent dans l'assiette...

L'avantage quand on est comme moi autodidacte ou presque en cuisine, c'est que je n'ai pas plein de valises à poser avant de m'installer devant les fourneaux, ça donne une certaine liberté et ça permet de faire ce que l'on veut au risque bien sûr de faire certaines fois des trucs... enfin il y a forcément quelques loupés. 
Il y a des avantages mais aussi bien sûr des désavantages... Si j'avais appris les bases et les techniques, je m'éviterais quelques malheureuses erreurs, sans le moindre doute, je m'en rends compte à chaque fois que je croise un chef aux bagages bien bien plus importants que les miens... je m'en rends compte quand je tente un de mes trucs sous ses yeux et qu'il me regarde avant de me dire d'un air aimable, ça tu sais ça ne peut pas marcher... Mais je n'ai plus le courage d'aller passer un CAP ou suivre une véritable formation culinaire, alors je continue de faire avec mes erreurs et mes réussites.
Et cette fois en voyant un joli bocal de haricots de Soissons, ces beaux haricots à la largeur généreuse, après m'être demandé ce qu'on en ferait du côté de leur Picardie natale, je me suis dit qu'un petit voyage ça ne leur ferait peut-être pas de mal... et les voilà partis du côté de Beyrouth en ma compagnie !
Crème de haricots de Soissons comme à Beyrouth...
Ingrédients : 400g de haricots de Soissons au naturel (ou d'autres haricots blancs...) - 2càs d'huile d'olive - 2càs de jus de citron - 2càs de tahini - 1 gousse d’ail – 1 ou 2 oignons rouges nouveaux (si vous ne vous trouvez pas de rouges des oignons nouveaux tout simples) – 2 càs de pistaches – 1 ou 2 tiges d'origan frais - des pétales de roses séchées (facultatif) - sel et poivre
Émincez finement les oignons nouveaux et hachez les pistaches grossièrement.
Versez les haricots égouttés, l'ail grossièrement haché et la moitié des feuilles d'origan dans un mixer et mixez grossièrement.
Ajoutez la pâte de sésame, le jus de citron, l'huile d'olive, salez un peu et poivrez généreusement et mixez jusqu'à obtenir une pâte assez lisse mais pas complètement.
Versez la crème de haricot dans un plat, parsemez les oignons, les pistaches et les feuilles d'origan restantes, parsemez aussi quelques pétales de roses séchées, et terminez en arrosant le tout d'un filet d'huile d'olive.
Mais pourquoi, et finalement on en fait quoi d'ailleurs des haricots du côté de Soissons... est-ce que je vous raconte ça...
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C'est le temps des mirabelles ma belle... Mon clafoutis mirabelles et amandes !

Je ne sais pas à quoi ça tient, peut-être parce que des fois je trouve que les années filent cruéliquement vite, mais plus les années passent plus je suis attentif aux saisons et à ne pas louper les petits plaisirs qu'elles peuvent m'apporter. Et des fois en plus, certains de ces plaisirs ne font vraiment que passer tant leur saison est courte, courte, courte ! Tiens par exemple la mirabelle...
La mirabelle est une étoile filante qui nous arrive alors que nous sommes encore tracassé par l'été, vers la mi-août, et qui disparaît un mois plus tard alors que nous rendons à peine compte que l'automne est déjà là, que les jours raccourcissent et que la fraîcheur est bien installée... Il faut donc se dépêcher de l'attraper, cette jolie petite prune qui nous arrive de l'Est, et la croquer sans autre forme de procès pour profiter de son goût si particulier ou la faire passer à la casserole pour en profiter encore plus longtemps en confiture !
De mon côté après en avoir croqué plus d'une j'ai eu envie d'un clafoutis où la fille de l'Est va être confrontée à quelques amandes et une pointe de vanille !
Mon clafoutis mirabelles et amandes !
Ingrédients : 600g de mirabelles – 60g de sucre en poudre – 3 beaux œufs bio – 60g de farine – 1gousse de vanille – 2càs d'amandes en poudre – 20 cl de lait tiède – 4càs d'amande effilées
Fouettez dans un saladier les œufs et 50g sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la farine, la poudre d'amande, grattez la gousse de vanille coupée dans la longueur au dessus du saladier et fouettez de nouveau. Ajoutez le lait tiède et fouettez une dernière fois.
Lavez les mirabelles, j'ai laissé les noyaux, après à vous de voir si vous voulez les enlever, en tout cas après mettez-les dans un saladier, ajoutez les 10g de sucre en poudre restant et mélangez bien.
Déposez les mirabelles dans un moule beurré et fariné d'environ 24cm de diamètre.
Versez la pâte du saladier par dessus, parsemez les amandes effilées puis enfournez dans un four préchauffé à 160° pendant environ 45 minutes en vérifiant la cuisson. A la fin de la cuisson vous pouvez passer votre clafoutis sous un gril juste pour le dorer un peu.
Sortez du four et dégustez tiède ou froid comme vous aimez ! Et si vous avez comme moi une bouteille de sirop d'érable qui traîne par là n'hésitez pas juste avant de servir...
Mais pourquoi, bon il me reste une quinzaine de jours pour les confitures... est-ce que je vous raconte ça...
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Drôle d'endroit pour une rencontre... l'Hôtel Royal ou le charme discret des jolies maisons bourgeoises...

A chaque fois que je rentre dans un hôtel je me demande d'abord si l'endroit va me charmer, si le lieu, les gens, les chambres et bien d'autres détails, vont me faire penser que j'ai bien fait de poser mes valises par là... Sans doute un peu comme tout le monde je m'attache donc à plein plein de détails quelquefois aussi sots que grenus comme disait l'autre...
Le Royal Hôtel se trouve avenue de Friedland et on se dit en franchissant ses portes que c'est une bien bonne idée d'être si proche du bruit et de la fureur de la « plus » belle avenue du monde et du vénérable Arc du Triomphe tout en n'ayant donc pas à subir tout ça, bien préservé que l'on est dans ce cocon tranquille que propose le Royal Hôtel. Parce que c'est bien la première chose que l'on remarque là, cette tranquillité paisible qui se dégage de l'établissement dès l'entrée et jusqu'aux chambres...
Une fois la porte franchie, plus on avance dans l'hôtel, que ce soit vers la grande salle de l'entrée où trône le bar ou bien sûr en se glissant dans l’ascenseur qui mène aux chambres, plus on a l'impression que l'extérieur s'éloigne pour vous entraîner vers un confort joliment bourgeois. Ici pas de clinquant ni de tape à l’œil visible, juste quelques clins d’œil qui vous laissent penser que si l'établissement est bien sage vous n'avez pas à le suivre dans ce domaine... Peut-être parce qu'à la nuit tombée en rentrant d'une longue balade parisienne...
Vous remarquerez le regard des « sages » angelots et quelques faunes qui peuplent l'entrée et quelques tableaux, les jeux de miroir de l'escalier et de quelques couloirs, ou imaginerez les longues causeries que vous pourrez tenir, face à face dans les fauteuils jumeaux de la chambre, peut-être un verre à la main et la longue nuit que vous pourrez passer dans le lit en taille XXXL qui vous attend dans la chambre... 
Quoi qu'il en soit de votre nuit, paisible ou... Le matin vous pourrez profiter de la tranquillité d'un petit déjeuner copieux et reconstituant.
Si vous aimez le charme discret des belles maisons bourgeoises et peut-être si vous avez l'imagination taquine, si vous avez envie de profiter de Paris, de la proximité des Champs Élysées ou d'autres endroits plus lointains, tous les transports sont aussi là à vos pieds, Le Royal Hôtel et son personnel attentif et discret vous attendent donc au numéro 33 du avenue de Friedland !
Et pour tout savoir sur leurs tarifs et les réservations direction le site de l'établissement : Le Royal Hôtel.
Et si jamais vous cherchez un endroit où vous attabler pas loin de là, je ne saurais trop vous conseiller le Ramen Bowl où il vaut mieux réserver...
Mais pourquoi, je suis sûr que le faune de l'entrée m'a fait un clin d’œil... est-ce que je vous raconte ça...
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Ayé j'ai la boulette qui me reprend ! Boulettes au risotto mozzarella et olivade !

La boulette pour moi c'est un peu comme les saisons, ça s'en va et ça revient, c'est fait et... enfin c'est donc comme les saisons, je les oublie pendant un temps et puis ça finit par me reprendre un jour ou l'autre. Je ne sais pas à quoi ça tient cette passion de la boulette, peut-être parce que sa forme ronde est rassurante, confortable, un peu comme un doudou qui se mange... Et puis peut-être aussi parce que j'ai tellement de bons souvenirs avec des boulettes...
Certains meublent leur mémoire avec des vacances lointaines ou des soirs d'ivresse... moi c'est avec des boulettes, à chacun sa manière de se remplir le neurone !
En tout cas cette fois la boulette m'a repris en voyant un reste de risotto qui traînait dans le frigo et un petit reste d'olivade préparé l'autre jour quand Valérie est passée par la maison pour un de nos working day en commun.
Boulettes au risotto mozzarella et olivade !
Pour le risotto : 300g de riz à risotto – 1càs d'huile d'olive - 1 échalote – 10cl de vin blanc – 90cl de bouillon de légumes – 1 pincée de filaments de safran - sel et poivre
Pour l'olivade : 120g d'olives verte dénoyautées – 1 petite gousse d'ail – 1 belle càc de câpres – 2 tiges de basilic effeuillées – 2càs d'huile d'olive
Pour les boulettes : des mini-boules de mozzarella – 1 œuf - 4càs de farine – 4càs de panko (ou de chapelure ou de baguette bien sèche passée à la râpe) – sel et poivre
Commencez en préparant le risotto. Hachez finement l'échalote.
Mettez l'huile à chauffer, ajoutez l'échalote hachée et faites-la revenir doucement jusqu'à ce qu'elle commence à peine à colorer. Ajoutez alors le riz et remuez le tout, laissez sur le feu jusqu'à ce que le riz soit chaud. Versez le vin blanc, mélangez et laissez-le s'évaporer.
Ajoutez le safran et le bouillon d'un coup, oui je sais normalement on ne fait pas le risotto comme ça mais pour des boulettes c'est bien ! Puis couvrez et laissez cuire pendant une quinzaine de minutes en remuant le riz trois ou quatre fois. Vérifiez la cuisson, ajoutez éventuellement un peu de bouillon si le riz n'est pas assez cuit. Ajoutez le beurre et le parmesan, remuez et laissez complètement refroidir.
Préparez l'olivade, mettez tous les ingrédients dans un mixer et mixez sans trop insister il ne faut pas la réduire en purée.
Préparer alors les boulettes. Prenez entre 65 et 85g de riz, bon dans les faits comme je suis un peu monomaniaque, j'ai fait des boulettes soit de 65, soit de 85g mais vous pouvez être plus approximatif. Faites-en une boulette, écrasez-la dans la paume de la main, déposez 1càc d'olivade, 1 mini-boule de mozzarella puis une nouvelle càc d'olivade. Refermer la boulette de riz et recommencez autant de fois que nécessaire.
Battez l’œuf dans une petite assiette, mettez la farine dans une deuxième et le panko dans une troisième. Trempez-vous la boulette d'abord dans l’œuf puis dans la farine, dans l’œuf de nouveau et enfin dans le panko. Recommencez autant de fois que nécessaire.
Faites dorer les boulettes dans un bain d'huile préchauffée à 120° pendant une petite dizaine de minutes en vérifiant la cuisson.
Mais pourquoi, un oreiller en forme de boulette c'est une idée non... est-ce que je vous raconte ça...
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Moi je suis café café... ma glace très café et chocolat et caramel au beurre salé...

J'ai croisé mon premier café il y a fort fort longtemps sur le coin d'un zinc parisien... enfin je préfère oublier le « café » que préparait ma mère dans son énorme casserole où elle mettait café à peine concassé et chicorée avant de couvrir de plusieurs litres d'eau et de faire bouillir le tout avant de nous servir ça pendant une bonne semaine... j'ai oublié son goût et ça vaut sans doute mieux...
Pendant longtemps longtemps j'ai donc considéré que ces cafés-là, ceux des cafés parisiens, étaient les meilleurs du monde entier. Il faut dire que le café, à 5 du mat' au retour d'une nuit agitée, pris sur le zinc au milieu de ceux qui eux se lèvent, reste pour moi un souvenir inoubliable où le goût du café finalement...
Pendant longtemps j'ai donc été un lisseur de zinc qui s'usait les coudes le p'tit noir à la main...
Et puis j'ai goûté d'autres cafés et je me suis rendu compte que mon p'tit café parisien n'était peut-être pas le meilleur du monde, loin s'en faut ! Il faut dire qu'il est quelquefois bien mal traité dans nos bistrots, quelquefois de qualité médiocre, quelquefois stocké pendant de longues semaines à l'air libre, quelquefois... trop de fois pour que le goût supporte tout ces traitements.
Et puis surtout donc j'ai goûté des cafés ailleurs... Des ristrettos puissants et parfumés avalés d'une lampée en Italie, des cafés filtres torréfiés sur place, odorants jusqu'à la rue du côté de Londres et bien d'autres cafés au fil de mes voyages qui semblaient tous devoir reléguer le café parisien bien loin dans mes souvenirs... ainsi va le café.
Le goût est décidément quelque chose qui évolue, qui se découvre et qui se travaille à force de découvertes et de dégustations.
Et je viens de recevoir un nouveau venu dans ma longue collection de cafés, un nouveau arrivé tout droit de Hollande, un 100% arabica choisi avec attention et fraîchement moulu avant d'être encapsulé. Un café réalisé par Jones Brothers un de ces nouveaux torréfacteurs indépendants qui fleurissent heureusement maintenant... enfin tout ça pour dire que ce café-là m'a donné envie d'un petit dessert très café, chocolat et caramel au beurre salé, parce que si j'aime boire du café j'aime aussi le « manger » !
Ma glace très café et chocolat et caramel au beurre salé...
Ingrédients : 12cl de café fort (j'ai utilisé 3 capsule de ristretto Jones Brothers) – 60g de chocolat noir haché – 60g de caramel au beurre salé (vous pouvez retrouver ma recette par là : caramel au beurre salé) - 30cl de lait entier - 20cl de crème liquide entière - 60g de sucre – 2càs de lait en poudre - 4 jaunes d’œufs – 1 gousse de vanille
Mettez le lait, la crème et le lait en poudre dans une casserole et ajoutez la gousse de vanille coupée en deux et grattée au dessus de la casserole. Portez le tout à ébullition.
Fouettez les jaunes d'œufs avec le sucre en poudre dans un saladier en insistant bien puis versez le contenu de la casserole tout en fouettant. Reversez dans la casserole.
Faites chauffer à feu moyen en remuant régulièrement jusqu'à ce que le mélange épaississe.
Retirez du feu, ajoutez le café, mélangez puis laissez refroidir.
Versez dans une sorbetière et quand la glace est prise ajoutez le chocolat et le caramel en continuant de faire tourner la sorbetière.
Mettez dans un pot et au congélateur pendant quelques heures pour que la glace prenne bien. Sortez-la du froid une dizaine de minutes avant de la déguster.
Si vous voulez vous aussi découvrir les produits de John Brother vous pouvez les retrouver sur leur site : Jones Brothers Coffee Amsterdam
Mais pourquoi, il est cinq heures Paris s'éveille... décidément cette chanson-là je n'arrive pas à l'oublier non plus... est-ce que je vous raconte ça...
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Mes trois recettes de tiramisu sont dans le nouveau Cuisine Actuelle de septembre !

Mes aventures culinaires m'ont conduit à avoir bien des occasions que je n'aurais jamais imaginées le premier jour, ce jour curieux où en trois clics j'ai ouvert ma cuisine virtuelle. Il faut dire que côté clic je n'étais pas très doué à l'époque... et aujourd'hui encore... et que la toile restait alors pour moi une sorte de nébuleuse que je n'identifiais pas très bien et dont surtout je n'imaginais pas où elle irait, ni elle, ni moi d'ailleurs. 
C'est peut-être parce que ça ne m'a paru avoir aucune conséquence que le dernier clic que j'ai fait répondait à cette curieuse question, voulez-vous valider votre blog ? A ce moment-là, comme pour me prévenir de ce qui pourrait arriver j'ai cru lire voulez-vous vraiment vraiment vraiment valider votre blog...
Cheesecake tiramisu café
Et c'est donc comme ça que presque 13ans plus tard, j'ai eu la chance de faire une foultitude de rencontres, d'écrire une vingtaine de livres et de voyager dans la presse culinaire, celle qui finalement me tient tellement à cœur, celle dont les écrits finissent sur du papier... Et depuis quelques temps j'ai maintenant rejoint Cuisine Actuelle où je tiens une rubrique où je peux m'amuser à mettre à ma sauce différentes recettes, souvent classiques, enfin avant mon passage...
Bâtonnets glacés au tiramisu
Ce mois de septembre vous pourrez ainsi retrouver dans les pages de ce numéro haut en goûts et couleurs trois recettes où je m'amuse avec le tiramisu ! Cheesecake tiramisu café, Bâtonnets glacés au tiramisu, Mon petit tiramisu matcha vegan sont au menu et vous pourrez donc les retrouver dans les pages du magazine... et je vous souhaite un bon appétit !
Mon petit tiramisu matcha vegan
Mais pourquoi, l'année prochaine ça fera deux septennat... je me demande si je vais me représenter pour un troisième... est-ce que je vous raconte ça...
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Tarte tatin aux pêches blanches au goût d'enfance... Parce que les enfants aimeront s'en souvenir... j'espère !

Les pêches comme les tomates, comme les cerises... enfin comme quelques autres petites choses, représentent vraiment vraiment l'été ! Et forcément je reste comme un suricate aux aguets devant les étals en attendant qu'elles arrivent. Et si j'ai récemment découvert de nouvelles variétés qui m'ont mis l'estomac en position dévoreur, je garde une petite affection particulière pour les pêches blanches...
Et comme je sens que l'été est déjà à deux doigts de nous filer entre les mains, je n'ai pas voulu le laisser passer sans faire une tarte aux pêches... une tarte tatin aux pêches blanches avec un goût d'enfance pour qu'eux aussi se souviennent que l'été c'est le temps des pêches et qu'il faut toujours profiter des choses avant qu'elles...
Tarte tatin aux pêches blanches au goût d'enfance...
Ingrédients :
Pour le caramel : 90g de sucre en poudre - 60g de beurre - 10cl de crème liquide entière - quelques pincées de fleur de sel
Pour le reste : 6 jolies pêches blanches assez fermes – 12 pralines roses – 1 rouleau de pâte sablée
Commencez par le caramel. Versez le sucre en poudre dans une casserole et ajoutez 2càs d'eau et puis faites cuire pendant environ 5 minutes jusqu'à ce que le tout prenne une jolie couleur caramel.
Retirez alors du feu et ajoutez le beurre en morceau en fouettant puis la crème bien chaude toujours en fouettant et en faisant très attention aux projections. Réservez.
Coupez la pâte à la taille de votre moule, vous pouvez ajouter un petit demi centimètre de diamètre.
Coupez 5 pêches en 2 et la dernière en quartiers, ils vous serviront pour combler les trous autour des demi-pêches, ôtez le noyau puis pelez-les délicatement.
Dans le fond d’un moule d'environ 22cm de diamètre, versez la moitié du caramel, répartissez les pêches par-dessus de façon à ce qu’elles occupent tout l’espace. Servez vous des quartiers pour bien combler tous les espaces
Enfournez dans un four préchauffé à 210° durant 5 minutes puis sortez du four.
Déposez la pâte sur les pêches en rentrant les bords de la pâte si possible vers l’intérieur puis piquez la pâte avec une fourchette. Attention de ne pas vous brûler, le moule est bien sûr... chaud.
Faites cuire de nouveau une quinzaine de minutes.
Laissez refroidir 3 minutes, déposez une assiette sur la pâte et au-dessus d’un bol penchez l’ensemble légèrement afin de faire couler l’excédent de liquide. Attention, ce qui va couler est chaud chaud ! donc prudence !
Laissez de nouveau refroidir pendant 3 minutes puis retournez l’ensemble et ôtez le moule délicatement, laissez tiédir ajoutez pralines roses hachées par-dessus et servez en accompagnant du caramel restant.
Mais pourquoi, tiens je n'ai pas encore mangé de cerises cette année moi... est-ce que je vous raconte ça...
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Carpaccio de melon chèvre et miel et petit retour sur mes recettes au melon...

L'été a été encore une fois très melon par ici, ça devient une habitude avec le retour des melons Le Rouge Gorge, et les petites recettes que je prépare avec. Et donc aujourd'hui une dernière recette pour cette saison avec une nouvelle fois l'envie de voir le melon sortir de ses préparations et de ses présentations habituelles ! Puisqu'il s'agit pour cette fois de donner un air de carpaccio à notre melon ensoleillé !
Vous pourrez retrouver les autres recettes proposées cet été simplement en cliquant sur les visuels.
Carpaccio de melon chèvre et miel
Ingrédients : ½ melon Le Rouge Gorge – ½ crottin de chèvre bien sec – 1càs de pignons de pin – 2 ou 3 tiges de basilic effeuillées (prenez-le de préférence à petites feuilles) – 3càs de miel liquide - 1càs d'huile d'olive – 1càc de citron vert – du zeste citron vert - sel et poivre
Coupez le melon en deux et enlevez les graines. Pelez le melon puis coupez-le en tranches très fines.
Déposez les fines tranches de melon sur une assiette en les disposant en « chiffonnade » comme sur le visuel. Taillez le fromage en copeaux avec un économe au-dessus de l'assiette.
Mélangez le miel liquide, l'huile d'olive et le citron vert dans un bol, salez, poivrez et mélangez encore. Versez le tout sur le melon.
Hachez grossièrement les pignons et parsemez-les sur l'assiette, parsemez aussi les feuilles de basilic et le zeste de citron vert. Dégustez sans attendre.
Vous pouvez retrouver de nombreuses autres recettes de melon sur le site Le Rouge Gorge ainsi que sur la page Facebook des melons toujours mûrs à point là : Le Rouge Gorge
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Mais pourquoi, bon l'été n'est pas fini on peut encore manger du melon un bon moment... est-ce que je vous raconte ça...
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Le cookie géant vegan d'Estelle cuit à la... au four !

Des fois quand je tombe sur une recette au détour de mes voyages sur la toile, il arrive qu'elle réponde à plusieurs de mes préoccupations en même temps. Tiens par exemple, après qu'elle m'ait fait un joli clin d’œil sur son compte Instagram, je suis repassé par le blog d'Estelle et je suis tombé en pâmoison devant son cookie géant végan cuit à la poêle. D'abord parce qu'il a provoqué quelques bruits subits dans mon estomac, signe d'une furieuse mise en route de mon appétit, mais aussi parce qu'une de mes merveilles n'ayant pas un four digne de ce nom, elle recherche donc des recettes à réaliser sans... four ! Du deux en un parfait donc... enfin au premier abord...
Sauf que moi j'suis un gazier depuis toujours, ce qui veut dire que je cuis au gaz à la flamme vive et que ces gâteaux cuits à la poêle demandent beaucoup beaucoup de délicatesse !
Bon je suis un garçon très très délicat mais ma gazinière est plus forte pour saisir, frire et faire sauter que pour la flamme en douceur. Du coup je me suis gratté la barbe, parce que le cookie en question me faisait furieusement envie, et j'ai commencé à imaginer un procédé me permettant de le cuire quand même sans four même si j'ai bien senti que la tâche allait... c'est à ce moment-là, tout à ma réflexion qu'au loin il m'a semblé qu'une de mes petites voix intérieures essayait de me dire quelque chose...
Alors j'ai commencé à me faire la pâte pendant que je menais ma recherche et que je me suis d'abord dit qu'un p'tit diffuseur sous la poêle... pas encore assez ! Alors un p'tit diffuseur et au-dessus un bain marie et la poêle, c'est bien ça un bain marie que je me suis dit ensuite pendant que je versais les ingrédients dans un saladier.
Oui mais l'eau, l'eau risquait de me vaporiser le cookie ! Et si je ne mettais pas d'eau... hein pas d'eau c'est bien ! Curieusement plus je malaxais la pâte, plus je sentais la tension monter, c'est qu'il fallait que je trouve quand elle serait prête ! Un p'tit diffuseur, un bain marie sans eau, une poêle, un couvercle et une... une couverture dessus ! C'est bien ça non ? Non ! Elle va brûler la couverture si elle tombe dans le feu... Et plus je m'emballais et moins j'entendais ce que disais la p'tite voix du dedans...
Et quand à la fin j'étalais un peu nerveusement la pâte, les yeux proches de la sortir leur orbite, un peu de farine... un peu partout et la sueur prête à dégouliner du nez ! J'ai trouvé enfin ! Un p'tit diffuseur, un bain marie sans eau une poêle et moi j'me le couve sur le couvercle en tenant la couverture dessus ! J'vais me le couver le cookie ! J'vais...
J'étais prêt à crier victoire quand je me suis demandé ce qu'elle disait finalement la p'tite voix alors je l'ai écouté me répéter... S'il te fait si envie fais le four couillon... fais-le au four... couillon !
Des fois je tombe sur une recette qui répond parfaitement à une de mes préoccupations... me réjouir l'appétit !
Le cookie géant vegan d'Estelle cuit à la... au four !
Ingrédients : 90g de purée d'amande complète bio - 45g de muscovado en poudre - 120g de farine T65 bio - 60g de poudre d’amandes - 20g de graines de chia – 6g de levure chimique – 12cl de crème d'avoine – 1 pincée de sel – 4càs de noisettes (sans la coque ! Précise Estelle) – 30g de chocolat noir (ou au lait)
Commencez en concassant le chocolat noir et les noisettes grossièrement.
Mélangez ensuite dans un saladier la purée d'amande, le muscovado et la crème d'avoine et dans un autre la farine, la poudre d'amande, les graines de chia, la levure chimique et le sel. Mélangez ensuite le contenu des deux saladiers.
Étalez votre pâte en disque sur une plaque couverte de papier sulfurisé, un cercle d'environ 20cm, la pâte ne s'étalant pas c'est la taille qu'aura votre cookie, si vous vous voulez faites plus large mais il sera plus fin.
Parsemez alors le chocolat et les noisettes et appuyez un peu sur la pâte pour faire rentrer tout ça dedans. Ensuite il suffit de couver... de mettre dans un four préchauffé à 180° pendant 18 à 20 minutes selon le degré de cuisson souhaité.
Et si vous voulez vous le tenter à la poêle allez chez Estelle, elle a plein de conseils à vous donner en plus, c'est là : Cookie vegan géant sans four
Mais pourquoi, bon couver l'cookie faut quand même y réfléchir... est-ce que je vous raconte ça...
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Ma salade de concombre parfumée ! Et voyage en Thaïlande en compagnie d'une affamée !

Parler de livres de cuisine, de livres de recettes est quelque chose d'assez difficile tant la première chose qu'on attend c'est de savoir s'il est bon... Et dire qu'un livre est bon sans l'avoir dégusté en entier... Parler du livre d'Anne Coppin Food Trotter Thaïlande paru aux éditions Umai n'est pas difficile, c'est presque impossible !
J'ai eu beau essayer, essayer et ré-essayer, je ne sais pas par quel bout prendre ce livre tant il est riche, divers, gourmand, passionnant... en un mot indispensable et pas seulement si vous projetez d'aller en Thaïlande, juste si les mots cuisine et Thaïlande s'associent dans votre esprit à un moment ou un autre, il vous est déjà indispensable.
J'ai eu la chance, moi qui voyage plus souvent dans mes assiettes que dans la réalité, d'aller par là-bas pendant quelques temps et je peux avouer que j'ai plus appris sur cette cuisine en quelques pages, je n'ai pas encore complètement terminé son ouvrage, que lors de tout mon séjour et pourtant j'en ai vu et j'en ai goûté... des choses et des choses.
Parce que ce livre est tout à la fois livre de voyage bien sûr, mais aussi d'histoire et d'histoires, de conseils, sur les plats les plus thaïs, les plus savoureux, les plus... sur les manières dont est cuisiné tout ça et même sur les manières de manger. Mais encore aussi un fantastique voyage dans les ingrédients et les marchés et la street food et... et une mine de conseils et d'astuces, pour acheter, pour conserver, pour repérer les bons restaurants, pour... et si je ne m'arrête pas je vais remplir des pages et des pages... riche, divers, gourmand et passionnant que je vous dis !
Et si je n'ai pas réussi à vous transmettre ma passion pour le livre d'Anne, prenez-le en main et ouvrez la page 374, et vous verrez que son sourire, lui, finira de vous convaincre et vous partirez avec le livre et le même sourire... vous partirez chez vous ou en Thaïlande qui sait !
Et pour illustrer cet article, par les temps qui courent par chez nous, j'ai eu envie d'une salade à ma manière avec quelques ingrédients de par là-bas, une salade tout en fraîcheur et parfums... comme une invitation à voyager une nouvelle fois...
Ma salade de concombre parfumée
Ingrédients : 1 petit concombre bio de par ici – 4càs de cacahuètes salées – 2 oignons nouveaux - 2 tiges de basilic thaï – 2 tiges de menthe effeuillées – 2càs d'huile neutre – 1càs de jus de citron vert – 1càc de nam pla (ou de nuoc nam) - ½ càc de sauce sriracha (comme toujours l'indispensable L'intrépide) – Et si vous ajoutez un piment pour autre chose que faire joli comme moi, hachez-le finement !
Coupez le concombre en fines tranches, hachez grossièrement les cacahuètes et émincez finement les oignons nouveaux.
Mélangez dans un bol l'huile, le jus de citron vert, le nam pla et la sauce sriracha.
Déposez dans un plat les tranches de concombre, l'oignon et les herbes en les alternant. Arrosez de sauce puis terminez en parsemant les cacahuètes. Dégustez sans attendre.
L'ensemble des photos sont extraites de mon déplacement par là-bas...
Mais pourquoi, bon et retourner en Thaïlande en évitant la saison très très trop chaude c'est une idée... est-ce que je vous raconte ça...
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Et si on retrouvait le goût de l'échalote ? Salade tiède de pommes de terre et béarnaise très échalote !

J'ai toujours eu une faiblesse pour l'échalote sans doute à cause de sa jolie couleur et de son goût relevé et doux en même temps, un peu comme si elle amenait un peu de douceur dans un monde de brutes, dans le monde de l'oignon qui trop souvent la remplace à mon avis... enfin même si l'oignon est aussi mon ami en cuisine.
Et pour utiliser les petites échalotes tradition qui m'attendaient tranquillement accrochées au frais j'ai eu envie de retrouver une sauce que bien des cuisiniers craignent, la sauce béarnaise ! Il faut dire que celle-là a fait trembler bien des amateurs, moi le premier, avec son sabayonage qui peut quelquefois tourner à l'omelette et ainsi terminer tout espoir de sauce onctueuse.
Et pourtant avec un peu de patience et d'habitude cette sauce-là ne résiste pas aux cuisiniers du quotidien que nous sommes et surtout surtout pourrait bien se retrouver dans bien d'autres plats qu'une simple viande grillée. C'est en tout cas ce que je vous propose aujourd'hui en préparant une salade tiède, à manger dès que la fraîcheur sera revenue, de pommes de terre et béarnaise très échalotes !
Mais avant d'attaquer la salade et la béarnaise direction le beurre clarifié qui servira à confection la sauce !
Beurre clarifié
Ingrédients : 250g de beurre (c'est beaucoup plus qu'il n'en faut pour la sauce mais c'est plus facile comme ça et ça se garde très bien au frigo!)
Mettez le beurre dans une petite casserole et faites-le fondre à feu tout doux ou au bain marie si vous ne voulez pas prendre de risques, pendant 15 à 20 minutes. Petit à petit la caséine du beurre va remonter et former une mousse et le petit lait lui va tomber au fond. Là encore deux solutions, écumer le dessus à la cuillère puis verser délicatement la partie jaune du beurre dans un récipient et laisser le petit lait au fond de la casserole. Ou comme moi de verser le tout délicatement dans un tupperware en plastique, après au frais jusqu'au lendemain. Enfin vous grattez le dessus pour enlever l'écume vous démoulez et vous enlevez le petit lait, il faudra aussi sans doute gratter un petit peu et vous obtenez alors un joli pain de beurre clarifié comme sur ma photo (enfin comme vous le voyez une petite goutte de petit lait était restée enfermée...) !
Une fois le beurre clarifié prêt, réservez-en 10cl pour la sauce et 3cl pour faire sauter les pommes de terre, et le reste au frais !
Salade tiède de pommes de terre et béarnaise très échalote !
Ingrédients : 6 échalotes traditionnelles –500g de petites pommes de terre primeur d'origine France –  2 jaunes d’œufs mélangés avec 2càs d'eau – 4 tiges d'estragon – 8 tiges de cerfeuil – 7,5cl de vin blanc sec – 2,5 de vinaigre de cidre – 15cl de beurre clarifié - sel et poivre
Commencez en préparant les pommes de terre. Portez à ébullition une grande casserole d'eau salée et faites cuire les pommes de terre pendant 8 à 10 minutes à reprise d'ébullition, pas la peine de les éplucher, il suffit juste de les laver rapidement.
Coupez alors les pommes de terre, faites-les dorer dans une poêle bien chaude avec 5cl de beurre clarifié puis réservez-les.
Effeuillez les herbes puis hachez-les toutes séparément. Ne jetez surtout pas les tiges !
Hachez finement toutes les échalotes.
Mettez 10cl de beurre clarifié à fondre tout doucement.
Mettez les tiges des herbes et un tiers des échalotes dans une casserole avec le vin blanc et le vinaigre et un peu de poivre, et faites réduire le tout jusqu'à ce qu'il vous reste environ 2càs de liquide. Retirez alors les queues des herbes et laissez tiédir le liquide.
Ajoutez les œufs battus avec l'eau et remettez à feu tout doux, il faut que vous puissiez toucher la casserole sans vous brûler sinon c'est trop chaud ! Et fouettez, fouettez, fouettez ! Vous allez alors voir le tout devenir mousseux puis onctueux, quand vous soulevez le fouet et que ça forme un ruban c'est à point !
A ce moment-là on retire du feu et on ajoute les 10cl de beurre clarifié en filet tout en fouettant, là vous allez obtenir normalement une jolie émulsion... la sauce est presque prête ! Vous n'avez plus qu'à ajouter un autre tiers de l'échalote et la moitié des herbes et à remuer une dernière fois.
Vous pouvez alors mettre deux belles cuillères à soupe de sauce au fond des plats puis les pommes de terre et enfin parsemer dessus les échalotes et les herbes restantes !
Et si vous aussi vous êtes très échalotes vous pouvez retrouver d'autres recettes et apprendre bien des choses sur le site de l'échalote traditionnelle !
Mais pourquoi, bon et si on s'attaquait à d'autres sauces ? est-ce que je vous raconte ça...
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A l'ombre du figuier il fait bon surtout avec ma salade de melon jambon burrata et basilic à la main...

Si le sol n'était pas aussi loin de mes... enfin si je n'avais pas le genou un peu fatigué, je passerais sans doute beaucoup beaucoup plus de temps avec les fesses dans l'herbe à l'ombre d'un figuier. Bon enfin peut-être pas tant que ça, mais plus en tout cas, j'oublie toujours que l'herbe comme le reste de la nature peut être hostile voir très hostile !
Tiens, pour ceux qui ne croiraient pas que c'est le cas, je me souviens encore du jour où je devisais les pieds dans l'herbe et le nez levé et... et... Vous avez sans doute déjà ressenti cette drôle de sensation qui... on ne sait pas vraiment quoi ni comment mais on sent que quelque chose ne semble pas aller comme elle devrait. On se demande alors quoi, on regarde un peu autour pour voir si par hasard un satellite ne serait pas en train de finir sa vie dans votre direction et puis non rien de ce côté, rien vers le haut, rien ni derrière, ni devant, rien sur les côtés non plus.
Et pourtant la sensation devient de plus en plus présente, elle devient même irritante, grattante, démangeante ! Alors je me suis dit regarde tes pieds, il ne reste plus que ça des fois qu'une taupe soit en train de se gratter la couenne sur ta chaussure. Et c'est la que j'ai vu une de mes jambes changer de couleur, un peu comme si je me remontais une chaussette, enfin plutôt comme si la chaussette remontait toute seule ! Une chaussette avec plein plein de petite pattes qui semblait décidée à coloniser ma jambe, une chaussette composée au moins de la moitié de la fourmilière sur laquelle j'avais mon pied posé depuis que je devisais...
Vous imaginez si ce n'est pas le pied que j'avais mis là mais autre chose en m'asseyant pour me déguster le melon ! Quand je vous dis que la nature peut être cruelle !
Ma salade de melon jambon burrata et basilic
Ingrédients : 1 melon Rouge Gorge - 4 tranches très fines de jambon de Parme - 2 tiges de basilic effeuillées – 1 burrata - 2 càs d’huile d’olive – 1càc de vinaigre balsamique – sel et poivre
Mélangez dans un bol l'huile d'olive, le vinaigre balsamique, du sel et du poivre.
Coupez le melon en deux, retirez les pépins puis à l’aide d’une cuillère parisienne faites des petites billes de melon. Gardez la chair de melon pour faire par exemple un agua fresca.
Déchirez la burrata en 4 parts à peu près égales et répartissez-la dans les 4 petits bols puis ajoutez une tranche de jambon déchirée en morceaux. Ajoutez ensuite les billes de melon, arrosez de sauce puis parsemez les feuilles de basilic.
Vous pouvez retrouver de nombreuses autres recettes de melon sur le site Le Rouge Gorge ainsi que sur la page Facebook des melons toujours mûrs à point là : Le Rouge Gorge
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Mais pourquoi, c'est fou ce que ça s'attache les fourmis... est-ce que je vous raconte ça
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Tartes aux pêches comme une tarte Bourdaloue pour s'amuser avec les recettes de nos régions...

Quand Charles & Alice m'a proposé de m'amuser amicalement à revoir une recette de ma région, en participant comme d'autres blogueuses et blogueurs à un tour de France gourmand, en détournant donc un peu cette recette et en utilisant un de leurs produits, je me suis sauvagement gratté la barbe...

Je crois que je pourrais citer des recettes de bien des régions et même de bien des pays mais d'un coup en citer quelques-uns de par chez moi, de cette région parisienne où je vis depuis toujours... ça m'a semblé bien plus difficile. Bon forcément il y a bien une pelletée de choses qui me sont venues à l'esprit, mais le jambon beurre, le croissant, le p'tit noir ou la baguette, le croque-monsieur ou la soupe à l'oignon c'était vraiment pas fait pour m'arranger ! Je cherchais bien sûr un dessert et un dessert fruité en plus...
J'ai donc éliminé aussi Paris-Brest et Opéra, le Moka et Saint-Honoré... et à force de me gratter je me suis dit que j'allais peut-être aller voir sur la toile avant de m'être complètement déplumé le menton. Et c'est là que la lumière est venue en retrouvant cette tarte inventée il y a fort fort longtemps dans 9e arrondissement où elle est née du côté de la rue... Bourdaloue !
Tartes aux pêches comme une tarte Bourdaloue
Ingrédients : 3 belles pêches blanches ou entre blanche et de vigne comme les miennes – 1 pot de Dessert aux fruits Pommes Pêches sans sucre ajouté Charles & Alice - 1 pâte sablée – 1 blanc d'œuf – 2càs d'amandes effilées - 60g de beurre mou - 60g de sucre en poudre - 60g de poudre d'amandes – 1 petit œuf - 15g de Maïzena – 2càs de gelée de coing ou d'une autre gelée à votre goût – quelques petites feuilles de menthe
Commencez par faire cuire votre pâte. Couvrez votre cercle à pâtisser comme moi ou plus simplement un moule beurré et fariné avec votre pâte. Mon cercle faisait 24cm de diamètre. Couvrez-la d'une feuille de papier sulfurisé ou comme moi de la feuille d'emballage (attention vérifiez qu'elle peut bien passer au four !). Puis remplissez la feuille de farine comme moi, ou de poids de cuisson ou de haricots secs, en tassant bien. Enfournez et faites cuire une douzaine de minutes dans un four préchauffé à 180°. Sortez votre moule du four, retirez le papier rempli de farine puis badigeonnez très légèrement votre fond de tarte de blanc d'œuf au pinceau.
Remettez-la au four, faites-la cuire 3 minutes de plus puis sortez du four.
Mettez dans un saladier, le beurre, le sucre en poudre, la poudre d'amande, l'œuf et la Maïzena et fouettez le tout.
Coupez les pêches en deux et enlevez le noyau, attention elles ne doivent pas être trop mûres, puis pelez-les et coupez-les en tranches.
Étalez au fond de la tarte le pot de pommes pêches, couvrez avec un peu de crème d'amande au fond du moule, déposez les pêches en les étalant un peu en éventail puis versez le reste de crème d'amande de manière à combler les trous juste à hauteur des pêches. Attention la crème va un peu gonfler alors pas trop ! Terminer en parsemant les amandes effilées.
Faites cuire pendant une trentaine de minutes dans un four chauffé à 160° (chaleur tournante), vérifiez la cuisson, il vous faudra peut-être comme moi ajouter une dizaine de minutes.
Sortez du four, faites chauffer la gelée de coing au micro-onde, badigeonnez-la au pinceau délicatement sur la tarte puis laissez refroidir.
Au moment de servir parsemez les petites feuilles de menthe...
Vous pouvez retrouver le tour de France de gourmand Charles et Alice et découvrir toutes les autres recettes sur leur page Facebook

Mais pourquoi, et dans mes Yvelines d'ailleurs c'est quoi les spécialités ? est-ce que je vous raconte ça...
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Mes p'tites gaufres pour les écureuils qui aiment le chocolat à déguster au pied des framboisiers...

La cuisine à l'extérieur est quelque chose pour moi de pas très naturel, quand tu aimes TA cuisine comme moi, le simple fait d'aller cuisiner dans le jardin, à quelques mètres de mes jolis fourneaux eh bien je dois avouer que ça ne me semble donc pas très naturel du tout du tout ! Loin des fourneaux, loin du cœur disait l'autre... enfin un truc comme ça...
Sauf que voilà la chaleur, la terrible chaleur, je pourrais même dire puisque en ce moment on atteint presque le point de fusion d'un pingouin comme moi, du coup me voilà parti avec mon gaufrier dans l'jardin avec la ferme intention de me dorer la gaufre sous les arbres et d'aller ensuite les déguster au pied des framboisiers histoire de me rafraîchir la... framboise !
Mes p'tites gaufres pour les écureuils qui aiment le chocolat à déguster au pied des framboisiers...
Ingrédients :
Pour environ 8 gaufres très généreuses ! Toujours avec la recette de Philippe Conticini que j'ai à peine remise à ma sauce... : 350g de farine (Philippe en utilise 315g mais j'ai eu la main un peu lourde et comme ça a bien fonctionné...) - 25g de sucre en poudre - 10g de cassonade en poudre - 1 pincée de sel – 120g de lait - 1 œuf entier (environ 60 g) - 25g de levure fraîche (ou 2 càc de levure sèche) - 220g de beurre bien mou - 180g de sucre perlé (Philippe en utilise 200g et si vous ne trouvez pas de sucre perlé, vous pouvez aussi utiliser du sucre grains à chouquettes.)
Pour la ganache : 120g de chocolat noir grossièrement haché – 120g de crème liquide entière (vous pouvez aller jusqu'à 150g si vous voulez quelque chose de plus coulant)
Pour les écureuil et les framboisiers : 4càs de noisettes légèrement torréfiées et grossièrement hachées – des framboises (environ 150g)...
Commencez en mettant la levure dans un bol, ajoutez la moitié du lait tiédi et laissez comme ça pendant une dizaine de minutes.
Mettez dans la cuve d'un batteur équipé d'un crochet la farine, le sucre en poudre, la cassonade et le sel et battez juste le temps de mélanger. Ajoutez le lait à la levure et le lait restant, l’œuf et le beurre mou et battez tout ça pendant une dizaine de minutes.
Mettez la pâte dans un saladier légèrement fariné et laissez lever entre 30 à 45 minutes selon la température, aujourd'hui c'était 30.
Incorporez ensuite le sucre perlé à la pâte en malaxant bien le tout et laissez la pâte au frigo une trentaine de minutes.
Découpez alors la pâte en morceaux d'environ 150g pour de très très belles gaufres ou moins si vous voulez des gaufres plus petites, en tout cas roulez le morceau de pâte en boule et aplatissez-la un peu avant de la passer au gaufrier, un gaufrier pour gaufres liégeoises bien sûr ! Et recommencez autant de fois que nécessaire.
Pendant que vous faites les gaufres faites aussi la ganache. Mettez le chocolat dans un petit saladier et portez la crème à ébullition au micro-ondes. Versez la crème sur le chocolat posez une assiette sur le tout et laissez comme ça pendant 3 minutes. Ensuite fouettez le tout doucement en commençant par le centre jusqu'à émulsionner le tout.
Les gaufres sont prêtes, la ganache aussi, il n'y plus qu'à arroser les gaufres de ganache, les parsemer de noisettes et aller vite vite au pied des framboisiers ! ou jeter sur les gaufres celles que vous aurez acheté...
Mais pourquoi, et si je dormais là d'ailleurs... enfin si la nature n'était pas si hostile ! est-ce que je vous raconte ça...
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